[avis] Les Héritiers d'Homère

Je viens de trouver :
http://www.scifi-universe.com/critiques/21883-19-les-heritiers-d-homere.htm

Chouette, encore une chronique qui fait plaisir !

Il y a une chose qui m'a horriblement déçue dans ce livre. Une seule :

Oliv a écrit une nouvelle d'une telle sensibilité que je n'arrive plus à le considérer comme un affreux. Je perds là un de mes repères les plus fondamentaux et je sens que ça va me coûter très cher en thérapies diverses.



Honnêtement, je viens rejoindre la cohorte de ceux qui ont beaucoup aimé l'anthologie.

Alors que bizarrement, ma nouvelle t'a pas retiré l'impression que j'étais qu'un affreux obsédé sexuel hein :-P

Je ne t'ai jamais pris pour un obsédé sexuel (j'ai l'impression d'être, quelque part, beaucoup plus obsédée que toi), mais la paternité de Pierce's track... n'est pas incompatible avec une personnalité d'affreux, en effet.

Oph a écrit:

Je ne t'ai jamais pris pour un obsédé sexuel

Bin tiens, faudra alors m'expliquer pourquoi les quelques messages qu'on a échangé sur divers forums tournaient exclusivement autour d'avances que tu me faisais, souvent dans l'espoir d'en retirer un gain.

Citation :

(j'ai l'impression d'être, quelque part, beaucoup plus obsédée que toi)

Aaaaah, tout s'explique...

Oph a écrit:

Oliv a écrit une nouvelle d'une telle sensibilité que je n'arrive plus à le considérer comme un affreux. Je perds là un de mes repères les plus fondamentaux et je sens que ça va me coûter très cher en thérapies diverses.

Ce n'est pourtant pas faute d'avoir maintes fois tenté de dissiper le malentendu... Je le refais donc une fois de plus: en dépit de ce que l'on pourrait croire quand on connait quelque peu ma personnalité forumesque - résumée dans l'appellation "Affreux Oliv" - je n'écris pas systématiquement des textes teintés de cet humour grinçant qui a fait ma renommée par ailleurs. Pour tout dire, depuis que je suis à peu près bien dans ma tête, je n'ai plus commis une seule nouvelle ou roman humoristique, préférant désormais de très loin les textes tels que "L'esprit de l'Hellespont".

Si d'autres révélations de ce genre peuvent aider Oph dans sa thérapie, j'accepterai de me sacrifier pour la bonne cause.

[Et s'il faut vraiment achever de déboulonner la statue de l'Affreux, j'avouerai l'inavouable, par exemple que l'un des plus beaux compliments qu'on ait fait à ma plume est "Si je ne savais pas que tu en étais l'auteur, j'aurais juré que ce texte avait été écrit par une fille"...]

Une chouette nouvelle chronique dans les pages du webzine Le Royaume des Fées n°5, téléchargeable ici :

http://royaumedesfees.free.fr/

Nedeleg a écrit:

Une chouette nouvelle chronique dans les pages du webzine Le Royaume des Fées n°5, téléchargeable ici :

http://royaumedesfees.free.fr/

arf, grillée ! La chronique est en effet très bien faite.

pourquoi "grillée" ?

Parce qu'elle est une tartine.

Je suis déçu de toutes ces critiques qui ne prennent pas la peine de qualifier ma nouvelle de "rock'n'roll".
Je vais perdre mon Mojo moi à force.

azylis a écrit:

pourquoi "grillée" ?

Je pensais poster en premier.

ah ok ^^ l'info va vite dis donc

Une nouvelle chronique excellente, sur Phenixweb : http://www.phenixweb.net/COLLECTIF-Les-Heritiers-d-Homere



Et là, le texte d'Eliane (entre autres) est très apprécié. Comme quoi, tout est question de sensibilité du lecteur, de ses goûts, de ses attirances

Ouais mais faudrait quand même lui dire que je ne "détonne" pas : je rock'n'rolle, voyons ! :-o

Une nouvelle chronique signée Lucie Chenu, sur NooSFere

http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=2146573881

(J'ai déjà réclamé ton h, Nicky).

Nedeleg a écrit:

(J'ai déjà réclamé ton h, Nicky).

Nathalie, dealeuse de h


Ma nouvelle ? Humoristique ! :-O
C'est une honte !! Depuis quand le rock'n'roll est-il humoristique ???

Sur le blog de Beowulf :

http://nicolasbwulf.free.fr/index.php/post/2009/11/22/Derni%C3%A8res-lectures

(en début de chronique)

Commencé hier. Manquant de temps pour lire, je pensais attendre la fin de l'antho pour donner mon avis. Pourtant, je préfère m'arrêter dès la deuxième nouvelle.
Parce qu'elle le vaut bien.
La caverne des centaures mâles n'a pas souvent été citée dans ces critiques et pour cause... Avec 18 textes, quand on arrive à la fin, on ne peut pas forcément rendre honneur à chacun. J'ai pourtant trouvé que c'était un texte qui valait le détour. Le métaphore du passage à l'âge adulte est très bien rendue, dans un monde qui est pourtant totalement différent du nôtre. L'auteur arrive en quelques pages à nous plonger dans cette culture entièrement différente et à nous faire partager le mal-être de son protagoniste. Les symboles sont nombreux (à croire que les histoires de cavernes ont toujours une haute portée philosophique) et j'ai beaucoup aimé la fin. Seul bémol (rien n'est parfait en ce bas monde ^^) le titre. Ce n'est pas forcément l'essentiel dans un texte mais celui-là n'annonce pas, pour moi, la profondeur du récit. Rien de grave, quoi.

En ce qui concerne le texte précédent, je l'ai trouvé très bon aussi. C'est surtout un excellent choix pour ouvrir cette anthologie. Entrer dans le monde de la magie a souvent un prix, celui de la folie. Au lecteur de prendre garde en feuilletant ces pages, il pourrait y perdre son esprit. Mais le jeu n'en vaut-il pas la chandelle pour ceux qui ne réussissent pas à se satisfaire de notre monde si terne ?

Ces deux textes sur le thème du passage à un autre monde sont une excellente entrée en matière pour l'anthologie. Félicitations donc aux auteurs et à l'équipe qui a sur mettre en forme tout ça.

'hâte de lire la suite, moi !

(/em cherche un smiley avec un sourire encore plus large, allant vraiment d'une oreille à l'autre, mais ne trouve pas).

Isa a écrit:

Manquant de temps pour lire, je pensais attendre la fin de l'antho pour donner mon avis. Pourtant, je préfère m'arrêter dès la deuxième nouvelle.
Parce qu'elle le vaut bien.
La caverne des centaures mâles n'a pas souvent été citée dans ces critiques et pour cause...

Ben, si : moi, je l'ai signalée dans ma chronique comme une des meilleures. J'ai été vraiment admiratif devant ce texte bien écrit et qui est une profonde réflexion sur la masculinité. (Je précise que je ne connais pas du tout Marie-Catherine Daniel, je suis donc totalement objectif).
J'ai également signalé les nouvelles de Franck Ferrick et Jeanne-A Débats.

@Manuel => Je n'ai pas dit "jamais", j'ai dit "pas souvent"
En fait, pour moi, l'idée de ce texte dépasse de beaucoup la masculinité. Sauf à considérer que seuls les mâles aient un cap à franchir dans la vie pour trouver leur place dans la société. Je pense que l'auteur se sert de ce cas particulier (un centaure, un mâle, etc...) pour nous montrer quelque chose de beaucoup plus général sur la vie et sur la nécessité de se sentir utile pour sortir de ses propres tourments.
Enfin bref, j'ai du mal à résumer tout ce que j'ai vu dans ce texte et c'est tant mieux. Ça prouve qu'il est très riche.

Nedeleg a écrit:

(/em cherche un smiley avec un sourire encore plus large, allant vraiment d'une oreille à l'autre, mais ne trouve pas).

Celui-là, par exemple ?


Cela dit, j'espère ne pas te faire perdre ton sourire ensuite. C'est le lot d'une anthologie de présenter des textes qui plaisent à certains lecteurs et d'autres moins. Quand je donne mon avis, je le fais toujours pour tous les textes, parce qu'en tant qu'auteur, je préfère encore qu'on parle de mon texte même pour dire qu'on ne l'a pas apprécié que de ne pas savoir du tout quel sentiment il a suscité. Donc, il y aura forcément des textes qui me plairont moins, et je le dirai aussi en essayant d'expliquer pourquoi.

Et donc, je profite de cette superbe introduction pour parler du texte suivant ^^
J'ai de suite été emballée en voyant la présentation. Ça fait longtemps que je n'avais pas lu de pièces de théâtre. Donc, je salue l'originalité de l'initiative. Hélas, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. C'est très bien fait. L'auteur montre une grande connaissance de l'époque et des mythes qu'elle emploie (du moins je le présume, puisque je ne connais moi-même pas tous les termes employés... Mais je fais confiance à la patronne tyrannique pour ne pas avoir laissé passer des erreurs s'il y en avait eues ).
Donc une bonne maîtrise du "En une jour en un lieu, un seul fait accompli..." Hélas, pour ma part le "tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli" est moins réussi. Honnêtement, le texte est suffisamment bien écrit pour qu'on le lise vite et il ne m'a pas laissé du tout une mauvaise impression. C'est juste qu'entre Racine et Molière, ça penche plutôt vers du Molière (pour l'humour, je veux dire), et je préfère Racine ^^
Je trouve en tout cas que ce texte a parfaitement sa place dans cette anthologie et qu'il lui rajoute un gros plus en nous rappelant les racines de ce théâtre qui a laissé son empreinte. Par contre, pour la deuxième fois, je ne suis pas convaincue par le titre. Il m'avait fait deviné la chute bien avant d'y être arrivée et je trouve cela dommage.

@+ pour la suite

Le fait qu'Héraclès meure après avoir endossé la tunique de Nessus, c'est trop connu pour justifier une nouvelle à chute.

L'intérêt du texte, c'était le détournement parodique, la construction théâtrale, l'humour, et l'argument de la lessive.

Le sourire c'était parce que tu avais aimé La Caverne des Centaures Mâles, trop peu souvent cité, comme tu l'as souligné. Cela m'a donc fait très plaisir car c'est un texte que j'aime beaucoup

pour La caverne des centaures mâles
Merci
Un de mes derniers "gros" projet a été de constituer un recueil de nouvelles sur les adolescences difficiles. Ce texte lui est destiné tout en ayant été conçu pour et grâce aux Héritiers d'Homère. Il traite du complexe d'Oedipe fils-père (il fallait bien Oedipe en plus de Platon pour une telle antho, non ?)
Je sais, je sais, ça ne saute pas aux yeux, mais ce qui m'importe c'est que le lecteur ressente la profondeur du mal-être du jeune centaure et la difficulté qu'il y a à couper des racines que l'on n'arrive pas à cerner/saisir (mais aussi que si, si, c'est faisable).
Vous me comblez.

Nedeleg a écrit:

L'intérêt du texte, c'était le détournement parodique, la construction théâtrale, l'humour, et l'argument de la lessive.

Comme je l'ai dit, je ne trouve pas que le texte manque d'intérêt. Ne serait-ce que sa forme est une vraie réussite (on se croirait au théâtre) et je trouve qu'il a tout à fait sa place dans l'antho (au début en plus, comme une coup d'oeil sur tout ce que la période homérique a à offrir au niveau littéraire). C'est juste qu'entre la pièce de théâtre tragique et la pièce comique, je préfère le tragique.
Et surtout... Tout connu que soit ce mythe, je ne le connaissais pas (ou l'avais oublié... ma mémoire ressemble à un tissu usé par des enzimes trop gloutons). Ça donne encore plus d'intérêt au texte et, dans ce cas, je comprends mieux le choix du titre.

@Macada => Ce fut un plaisir de te lire. Quant à Oedipe, oui, c'est perceptible. En fait, je l'avais vu comme ça (la libération du modèle paternel), qui touche pour moi aussi bien les hommes que les femmes (cela dit ce n'était pas le cas à l'époque d'Oedipe, la femme ne se libérant à aucun moment de sa vie ). Par contre, je n'avais plus pensé que ce cap psychologique était appelé "complexe d'Oedipe" (ou du moins n'avais-je pas fait le rapprochement avec le mythe associé). Ce clin d'oeil en rajoute à la qualité du texte qui est très bien pensé.

Et puis, puisque je suis là, le texte suivant...
Midas, donc ^^
J'ai toujours un problème avec les textes que tout le monde juge parmi les meilleurs. J'en attends beaucoup et parfois je suis déçue. J'ai beaucoup aimé le début de cette nouvelle, mais je me disais que, même si elle était bien écrite, c'était vraiment une allusion très lointaine aux mythes homériques.
Puis la fin... Ah, la fin !!!!! Magistrale, excellente. J'ai adoré. La dernière phrase, un vrai régal ! Une chute pareil c'est à tomber
Je m'incline donc et ne peut faire ma mauvaise tête qui critique ce que tout le monde a encensé. Ce texte est au top.
N'ayant donc pas grand-chose à rajouter (en m'inclinant trop bas, je vais finir par cogner le carrelage), j'en profite pour faire un petit hommage à Monsieur Kaan (c'est quand même bien de ne pas attendre le titre posthume pour cela) pour un tout autre texte qui m'avait fait un peu le même effet. Paru aux défuntes éditions de l'Oxymore, Kenshiro's way a été mon texte préféré. Un texte que j'ai relu de nombreuses fois et dont le début bien écrit mais un peu bizarre ne m'avait pas préparée à la fin magistrale qu'il amenait discretos. Ce texte est celui qui a fait naître chez moi l'envie d'écrire* parce qu'il avait su mettre des mots sur un sentiment qui m'avait toujours rongée sans être capable de l'exprimer.
Je voulais donc juste profiter de l'occasion pour le remercier (d'autres le maudiront peut-être pour avoir déclenché chez moi cette passion pour l'écriture ^^')




*Et là, j'imagine la patronne morte de rire (ou consternée), sachant ce que je lui ai avoué sur ma confusion des noms et la perplexité que ça a entraînée chez moi pendant des années