[avis] Les Débris du Chaudron

Un coin de blog vient de me faire vraiment plaisir (merci à Magali Duez, de Griffe d'Encre, qui m'a transmis cette chronique) :


http://uncoindeblog.over-blog.com/article-26779946.html



Et les commentaires sont chouettesaussi !

Un peu déçue et étonnée que Fées Divers n'ait pas aimé (chronique de Clémence F. dans le n°3), je vous la livre in extenso :

Je l'ai fini avant-hier soir. Et ce livre est génial ! Je ne regrette qu'une chose : qu'il ne soit pas plus long. (il faut dire que j'ai tout dévoré en une soirée). J'aurais vraiment aimé que les personnages de l'époque moderne soient plus développés et que l'histoire soit un peu moins rapide à ce moment-là.

Tsahel

Hihi c'est le principal reproche : le syndrome Cadbury. Ce roman est un finger et ceux qui l'ont aimé me disent que j'aurais dû le faire un p'tit peu plus long

http://www.culturepub.fr/videos/cadbury-finger-tu-pourrais-pas-les-faire-un-peu-plus-longs.html

Merci d'avoir aimé, Tsahel

Mais de rien. Ce que je voulais dire, c'est que 100 pages de plus comme ça, je les aurais dévorée avec autant de plaisir.

Et pour ne pas mourir idiote, c'est quoi le syndrome Cadbury ?

Tsahel

Clique sur le lien et tu verras la publicité à laquelle je fais référence

Cadbury c'est une marque de biscuits, cette marque fabrique notamment le célèbre finger au chocolat.

Nedeleg a écrit:

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Cadbury c'est une marque de biscuits, cette marque fabrique notamment le célèbre finger au chocolat.

Ou alors t'en écris un second (Bah oui, Fingers, deux doigts coupent faim !).

Ah oui, je suis pour !

Le 1er juillet je passe en mode auteur pour une longue période (pour ça que j'essaie de m'avancer un max sur le boulot éditorial en ce moment), alors j'espère pouvoir boucler plein de choses : les Contes Myalgiques 2, un conte de Noël, un roman jeunesse et le premier tome de mon cycle de fantasy (et là ça devrait nourrir les affamés ).

aussi

*frétille de joie*
Chouette chouette chouette ! ^^

C'est une très bonne nouvelle!

Citation :

les Contes Myalgiques 2,

Citation :

le premier tome de mon cycle de fantasy

Du premier juillet au 15 août ?

Du 1er juillet au 31 décembre.

Même s'il y aura des pauses éditoriales durant cette période, je serai essentiellement en mode auteur.

Tout comme en ce moment je suis essentiellement en mode éditrice, même si j'ai fait quelques brèves pauses littéraires.

ah bin voilà, j'ai faim moi, maintenant. pfff.

Je viens de récupérer la critique écrite par Mestr Tom dans le numéro 2 de son zine Fan2Fantasy :

Citation :

Un récit envoutant qui nous fait nous promener entre les époques comme nous serions sur une barque au fil de l’eau barque qui va toujours trop vite et que l’on est triste de quitter.

Après avoir dévoré les Comptines assassines de Pierre Dubois, je m'attaque aux Débris du Chaudron... Un avis bientôt, mais le début m'accroche déjà ! ^^

j'ai adoré ! Non seulement le thème m'est cher mais en plus la prose est magnifique !

Merci Azylis

De toute façon, tout le monde sait qu'il sortira vainqueur de ce second tour du prix Merlin!

(Contente de lire qu'on va "bientôt" pouvoir avoir plein d'autres récits de toi à se mettre sous la dent: la nouvelle de l'antho L, c'était bien – très sympa, même –, mais ça donnait plus faim qu'autre chose! )

MDR tout le monde le sait sauf moi, alors !

Je parie sur la Malédiction de l'Anneau d'Edouard Brasey.

Et maintenant, le truc, c'est : si j'ai raison, je gagne quoi ?

Une pinte de Pécheresse ou un paquet de Célébrations pour te consoler?


Mais bon, j'continue à conserver espoir! Na!

Vu que j'ai profité de mon pack "Héritiers d'Homère" pour me faire livrer un "Débris du chaudron", et que je viens de le lire, je vais donner mon avis à qui le voudra.

Contrairement à la plupart des autres critiques - que j'ai lues avant de poster la mienne - celle-ci ne sera pas uniquement composée de louanges, aussi vais-je la diviser en deux parties: d'abord les plus, puis les moins, parce que je suis un garçon logique et ordonné.

Les plus, donc:

*Un bel objet: c'est pro, c'est net, c'est nickel, rien à redire de ce côté-là. Et même si de manière générale je ne suis pas un fan absolu du travail de Magali Villeneuve, les illustrations apportent un plus appréciable.
*Un style impeccable: poétique mais pas trop - dans le sens où il n'est ni lourdingue, ni pédant, ni alambiqué - c'est techniquement parfait, une leçon pour tous les éternels apprentis que nous sommes à peu près tous.
*Une mythologie intéressante: la mythologie celtique m'étant presque totalement étrangère, cette mise au goût du jour des vieux mythes gallois a donc été pour moi une agréable découverte que je n'aurais sans doute pas faite autrement. C'est le genre de texte qui ouvre à la curiosité, ne serait-ce que grâce au glossaire, une très bonne initiative soit dit en passant.

Enfin, puisqu'il faut bien y passer, les moins:

*Une intrigue qui ne m'a pas passionné: autant le contexte mythologique m'a beaucoup plu, autant le scénario en lui-même n'a pas eu sur moi les mêmes effets. Sans doute est-ce dû au fait que je suis aujourd'hui incapable de m'enthousiasmer pour les histoires de malédiction familiale, de destin implacable, de bien combattant le mal et autres ingrédients malheureusement suremployés par la production fantasy depuis des décennies. Attention, je n'accuse pas là l'auteur de manquer d'originalité: j'ai bien conscience que ce ne sont pas les mythes celtiques qui pompent sans vergogne les idées directrices de la big commercial fantasy, mais l'inverse. En remontant à la source des mythes, il est difficile de se défaire de toute la pollution de ceux qui sont passés après...
*Des ellipses un peu trop... elliptiques: J'approuve l'idée de jongler entre les époques. En revanche, les passages au 20è siècle m'ont paru plus faibles, notamment à cause d'un trop grand nombre d'intervenants, ce qui aboutit à ces fameuses ellipses empêchant le développement de ces personnages. On sent que l'auteur aime sa Kerridwen, mais cela se fait peut-être au détriment des autres personnages, qui ne servent quasiment que de faire-valoir à la déesse.
*Un ensemble un peu trop "fillesque": là c'est encore plus personnel, mais c'est un élément sans doute important dans le fait que j'aie pas totalement adhéré. Cependant on peut difficilement nier que la prééminence des personnages féminins, l'ambiance féérique, ou encore certains thèmes abordés (amour éternel, viol, fausse couche...) auront un peu de mal à toucher un mâle de base autant qu'ils toucheront une femme. Pas de chance pour moi, on m'a filé un chromosome Y et tout le conditionnement qui va avec.

Je me rends compte que la colonne des "moins" semble un peu plus fournie que la colonne des "plus", ce qui pourrait laisser croire que je n'ai pas aimé "Les débris du chaudron". Ce n'est pas du tout le cas. Ce fut au bout du compte une bonne lecture, que je ne regrette absolument pas, bien au contraire. Et surtout, je ne remets pas en cause sa grande qualité: finalement, ce qui ne m'a pas accroché, pour paraphraser Nicky, l'a été "pour des raisons probablement plus liées à moi qu'au bouquin".

Pour conclure avec ce pavé, j'ai une question subsidiaire. Les chapitres "en dehors de l'Histoire", décrivent un temps primitif, préhistorique... Mais comment se fait-il que les derniers chapitres "en dehors de l'Histoire", relatant notamment la déchéance de Kerridwen, fassent référence à la christianisation? Si ces scènes se déroulent il y a mille ou mille cinq cents ans, nous ne sommes plus "en dehors de l'Histoire", non? Ou alors c'est que quelque chose m'a échappé...

Merci pour ce retour de lecture

Pour les "temps hors de l'Histoire", je les entends comme "temps mythologiques". Les Celtes rêvaient leur Histoire et donc tous les actes historiques sont sortis du temps historique pour être plongés dans le temps mythologique. En outre, étant des êtres du sidh, les Gorrs et leur reine ne vivent pas les mêmes cycles de temps que les humains, ils sont à la frontière entre deux mondes. Kerridwen est reine tout le temps que les Gorrs sont émergés et visibles dans le château, et cela représente, en temps humain, plusieurs siècles. C'est pour cela que ces personnages sont hors de l'histoire : ils appartiennent à un autre temps, à une autre chronologie que celle de l'Histoire.

C'est tout de suite plus clair avec les explications de l'auteur. Il y avait donc bien quelque chose qui m'avait échappé...