Si tu prends 2h30 pour visionner cette vidéo, tu verras que tous les gouvernements en prennent pour leur grade, et tous les partis aussi.
Il s'agit de nous informer d'un point de vue historique. Et cela concerne la Culture (ou comment celle-ci est sabotée au quotidien par le Ministère qui lui est dédié, et cela depuis la fondition du dit ministère).
La capitalisme n'est pas un mouvement politique, c'est un système économique. Il peut être appliqué aussi bien par des gouvernements de gauche que de droite.
En outre, là, il s'agit de dénoncer la manipulation par les mots. Si cela ne concerne pas des écrivains et éditeurs, qui cela va-t-il concerner ?
Pour ma part, cela m'a aussi permis de mieux comprendre pourquoi les littératures de l'imaginaire étaient à ce point méprisées par nos instances, et pourquoi les auteurs et éditeurs étaient si mal traités au niveau des subventions, contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays d'expression française (le Québec, par exemple). Il me semble que cela peut donc intéresser tous ceux qui écrivent ou éditent.
Enfin, je ne fais pas de politique dans le sens où je ne milite pour aucun parti. Mais tout acte de notre vie est politique. Acheter ses livres chez Amazon ou chez le libraire du village, sa baguette de pain chez le boulanger du coin ou au supermarché, c'est un choix politique inconscient car cela va avoir un impact sur l'économie, et aussi sur les décisions à vaste échelle (qui se prennent à partir de l'analyse des multiples petits choix politiques individuels pris au quotidien).
En tant qu'auteur, je suis quand même au sommaire de l'anthologie Pouvoirs Critiques (éditions Nestiveqnen), dans anthos caritatives mais très engagées Le Crépuscule des Loups (Le Calepin Jaune) et "L" (CDS-éditions) et j'ai publié "Le Pavé" dans le cadre du collectif ASF (Auteurs Sans Fascisme).
En revanche, sur ce forum, on ne débattra pas des mérites de tel ou tel personnage politique, on ne s'excitera pas sur tel ou tel projet de loi qui ne concerne pas directement le monde de l'édition ni le statut des écrivains, et on ne viendra pas faire de prosélytisme pour un parti ou une religion.
Est-ce plus clair, dit comme ça ?