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 Comment nourrir votre PÉT ?

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Nessae
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Nessae


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MessageSujet: Comment nourrir votre PÉT ?   Comment nourrir votre PÉT ? Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 17:53

Votre PÉT (Petit Éditeur T’adoré) est une créature fragile. Elle arrive dans le monde de l’édition démunie de la graisse et des défenses des plus grosses maisons, bien nourries et la peau brillante. Ces maisons d’édition adultes, tels les terribles et efficaces morses, se sont fait une place au soleil, sur un bord de côte bien en vue de l’océan, et vaquent à leurs occupations sous les regards voilés de désir des femelles.
Le PÉT n’a pas leurs grandes dents qui atteignent le plus de librairies possible (surtout les grosses), ni cet embonpoint qui permet de pousser les autres bouquins des étalages desdits libraires. Parce qu’il n’a pas de réputation, parce qu’il s’agit d’auteurs français peu connus, voire inconnus, parce qu’il n’inonde pas le Web à chacun de ses battements de nageoires et malgré le travail fourni par le directeur de publication, les corrections, la qualité quelques fois certifiée par des prix littéraires, on continue à croire ce préjugé que le petit éditeur fait du petit travail. Non, très chers lect-dresseurs ! Votre PÉT est petit par la taille, mais grand par l’esprit !

Le PÉT n’a pas beaucoup de graisse. Il peut à peine élever un ou deux livres avec ses réserves, et s’il ne se nourrit pas très vite ensuite, il demeure sans force sur les pierres cuisantes de la grève, trop épuisé pour produire d’autres œuvres. Alors, quand vous voyez que votre PÉT vient de mettre bas avec force courage, persévérance et application, offrez-lui une nourriture riche afin qu’il se remette rapidement ! Vous pouvez même commencer cette cure un peu avant la naissance, lors de cette période pleine d’espoirs que l’on nomme « souscription » ou « précommande ».
Peut-être trouverez-vous un nouveau PÉT lors de l’une de vos merveilleuses aventures de lect-dresseur ? Vous croisez sa route, vous le débusquez sous un fourré où il s’était abrité, poussé là par les grosses maisons qui, cheminant d’un pas concentré, ne l’ont pas même calculé. Il se révèle frêle, sa vie est encore incertaine. Alors, nous vous conseillons un unique remède : commandez ! Découvrez ces œuvres qu’il a dénichées, taillées, serties dans un livre ! Lisez son travail, puis transmettez-le à vos amis, à votre famille, à vos contacts. Plus il y aura de personnes afin de vous aider à nourrir votre PÉT, plus celui-ci sera fort et bien portant. Et ainsi, il pourra continuer à accoucher des œuvres prévues…


Avec le décodage (et sans déconnage)

Les petites maisons d’édition à compte d’éditeur sont montées par des particuliers qui tirent leurs fonds de leurs comptes bancaires personnels, parfois maigres, dans l’espoir d’au moins se rembourser et d’obtenir de quoi avancer l’argent des publications suivantes. Leurs tarifs sont calculés au plus juste. Il existe deux modèles :
  • celles qui tirent un petit nombre d’exemplaires et qui tentent l’aventure de la distribution à travers un réseau de librairies (le distributeur-diffuseur prend entre 55 et 58 % du prix de vente, ce qui inclut la marge du libraire) ;
  • celles qui tirent un très petit nombre d’exemplaires. Le prix à l’exemplaire est donc plus élevé, ce qui ne permet de dégager la marge suffisante afin de payer un distributeur-diffuseur (d’où une plus grande difficulté à se faire connaître et, pour les lecteurs, à se procurer leurs titres). Cela signifie aussi que les risques encourus sont de moindre ampleur. Toutefois, il arrive que ces maisons travaillent de manière ponctuelle avec des librairies spécialisées (une librairie qui accepte ce rapport direct ponctionne une marge allant de 33 à 40 %, le plus souvent 35 %).

Il n’y a souvent qu’un livre publié tous les deux ou trois mois, voire davantage. Si un, deux ou trois titres se vendent mal, la petite maison d’édition met la clef sous la porte. Les auteurs des livres qui étaient prévus, mais qui ne seront pas édités doivent de nouveau soumettre leur œuvre à un autre éditeur, en espérant qu’il aura de la place dans son planning et que le récit correspondra à la ligne éditoriale. Bref, il y a des risques pour que le livre demeure non publié et finisse sa course dans un coin de disque dur abandonné.


Très chers lect-dresseurs !

Ce que vous pouvez faire :
  • achetez les livres des petits éditeurs ! Pour vous, pour les offrir à l’occasion de Noël, d’un anniversaire… Mettez-en dans votre liste de cadeaux afin de les recevoir si vous n’avez pas assez d’argent pour en consacrer à vos loisirs ;
  • dans le meilleur des cas, achetez sur le site de l’éditeur. Ainsi, les distributeur-diffuseur-libraire ne prendront pas une part de 55 à 58 % et vous aurez davantage aidé la petite maison de cette façon. Concernant la raison pour laquelle les maisons d’édition proposent leurs livres au même tarif s’ils touchent davantage sur les ventes en ligne, nous vous rappelons que le prix d’un livre est unique depuis la loi Lang de 1981. Il sera donc le même dans tous les lieux de vente physiques et électroniques de France ;
  • sinon, prenez-les lors d’un salon : souvent, l’éditeur a payé son stand et, dans tous les cas, il a dû s’acquitter de frais exceptionnels pour venir jusqu’à vous. La plupart des petits éditeurs que je connais paient ces frais de leur poche et ne se font pas rembourser par leur entreprise ou leur association. Et puis comme ça, vous pourrez peut-être avoir une dédicace !
  • regardez les anciennes publications : ce n’est pas parce qu’un bouquin ne vient pas de faire le buzz sur le Net qu’il a perdu sa valeur ! De plus, l’écrasante majorité des librairies refusent de prendre en rayon des livres qui ne sont pas des nouveautés, donc vous ne pourrez les découvrir qu’en ligne ou lors d’un salon littéraire ;
  • combattez l’idée reçue selon laquelle, parce qu’il s’agit d’un petit éditeur et d’auteurs français, le texte est de moins bonne qualité (lisez-en et vous serez convaincus !). Des prix littéraires ont été remportés par des petites maisons ;
  • maintenant que vous avez lu ces romans, recueils et anthologies*, conseillez-les à vous amis, parlez-en autour de vous !

* Un recueil et une anthologie présentent tous les deux des nouvelles. La différence, c’est que dans le recueil, tous les textes sont du même auteur tandis que dans une anthologie, chaque texte est écrit par un auteur différent. L’anthologie se fait souvent autour d’une thématique.

Comment les (re)connaître ?
Les petites maisons d’édition « à compte d’éditeur » (ce qui signifie que l’auteur n’a rien à avancer et touche une rémunération – une forte garantie du sérieux de la maison) se repèrent sur les salons littéraires, les forums spécialisés ou par le bouche-à-oreille. De manière générale, les maisons d’édition qui n’ont pas de diffuseur-distributeur appartiennent à cette catégorie, de même que celles au catalogue du distributeur Lokomodo (www.diffusion.lokomodo.fr).

Voici une liste non exhaustive de petites maisons spécialisées dans le domaine de l’Imaginaire, dit aussi « SFFF » (= SF, Fantasy, Fantastique) :
  • éditions Ad Astra ;
  • éditions Argemmios ;
  • éditions du Chat noir ;
  • éditions Griffe d’Encre ;
  • éditions Hydromel ;
  • éditions Malpertuis ;
  • éditions du Petit Caveau ;
  • éditions du Riez ;
  • éditions Sombres Rets ;
  • éditions Voy’el.



Les PÉT ont besoin de vous !
Devenez un super lect-dresseur et attrapez-en tous les livres !
(Enfin… déjà, ceux dont le résumé vous plaît.)


Cet article est à faire tourner auprès des non-initiés aux rouages du milieu de la petite édition. Ce n'est pas tant pour vous que pour vos amis qu'il a été écrit.
Sa version FB: https://www.facebook.com/notes/vanessa-terral/comment-nourrir-votre-p%C3%A9t-/261447097222160
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Nedeleg
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MessageSujet: Re: Comment nourrir votre PÉT ?   Comment nourrir votre PÉT ? Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 19:33

:merci: :copain: :super:
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Nessae
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MessageSujet: Re: Comment nourrir votre PÉT ?   Comment nourrir votre PÉT ? Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 19:37

Hi hi! Embarassed
:fleur:
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Oliv
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MessageSujet: Re: Comment nourrir votre PÉT ?   Comment nourrir votre PÉT ? Icon_minitimeJeu 15 Sep 2011 - 8:04

Je ne suis pas persuadé que ce texte fasse autre chose que prêcher les convaincus, mais l'initiative est tout de même à saluer. Cependant, j'ai tiqué sur le point suivant:

Nessae a écrit:
[*]dans le meilleur des cas, achetez sur le site de l’éditeur. Ainsi, les distributeur-diffuseur-libraire ne prendront pas une part de 55 à 58 % et vous aurez davantage aidé la petite maison de cette façon. Concernant la raison pour laquelle les maisons d’édition proposent leurs livres au même tarif s’ils touchent davantage sur les ventes en ligne, nous vous rappelons que le prix d’un livre est unique depuis la loi Lang de 1981. Il sera donc le même dans tous les lieux de vente physiques et électroniques de France ;
[*]sinon, prenez-les lors d’un salon : souvent, l’éditeur a payé son stand et, dans tous les cas, il a dû s’acquitter de frais exceptionnels pour venir jusqu’à vous. La plupart des petits éditeurs que je connais paient ces frais de leur poche et ne se font pas rembourser par leur entreprise ou leur association. Et puis comme ça, vous pourrez peut-être avoir une dédicace !

C'est sans doute dû au fait que mon steak quotidien en dépende en grande partie, mais je ressens toujours une petite douleur au fondement lorsque je lis / entends de tels appels à court-circuiter la librairie dans la chaîne du livre, parce que vous voyez ma bonne dame, les libraires en plus d'être des planqués qui n'en fichent pas une rame et sont payés pour lire, sont ceux qui se goinfrent le plus sur chaque titre qui passe entre leurs doigts crochus... Je sais, ce n'est pas tout à fait ce qui est dit ici, mais on n'en est pas très loin. Quand un petit éditeur regrette de ne pouvoir accéder aux tables des librairies — ce qui, qu'on le veuille ou non, lui offrira une visibilité qu'il n'obtiendra jamais sur le Net ou les salons — je suis navré pour lui: il voudrait s'ouvrir à de nouveaux lecteurs, on lui refuse cette opportunité, c'est dommage. A l'inverse, quand un autre petit éditeur refuse sciemment de travailler avec les librairies, notamment pour conserver les 30 ou 40% que ces salauds vont lui piquer à ne rien foutre, je n'arrive pas à le plaindre s'il plafonne ensuite à cent ventes. A mon sens, refuser de passer par un vrai réseau de distribution, c'est vouloir en rester à un stade amateur, à un niveau de fanzinat. C'est un choix qui se respecte, mais je trouve qu'en tant qu'auteur, publier uniquement pour sa famille, ses potes du Net et les passionnés des salons, ce n'est pas spécialement exaltant.

Pour revenir plus précisément sur les mots que je cite ici, je ne suis pas convaincu que se passer des services du libraire "aide davantage la petite maison". A court terme, certainement, puisque cela offre au petit éditeur une marge bien plus confortable. Le problème, c'est que l'on s'enferre dans un système où la petite maison n'a pas besoin du libraire et où, conséquence logique, le libraire n'a pas besoin de la petite maison. Pourquoi mettrait-il en rayon les romans du Petit Caveau ou du Riez — exemples pris au hasard, je ne connais pas leur politique de distribution — si les lecteurs de ces maisons se fournissent uniquement sur le Net? A l'inverse, si les clients de la librairie demandent ces productions, aucun libraire ne se privera d'un bouquin qu'il est assuré de vendre. De là, peut-être, une ouverture auprès des milliers de lecteurs potentiels qui ne font pas directement partie du fandom mais ont néanmoins un intérêt pour la SFFF. Après, si par libraire on entend Cultura ou la FNAC, évidemment, ce n'est sans doute plus la même situation...

Ah, et autre chose pour finir:

Citation :
[*]combattez l’idée reçue selon laquelle, parce qu’il s’agit d’un petit éditeur et d’auteurs français, le texte est de moins bonne qualité (lisez-en et vous serez convaincus !). Des prix littéraires ont été remportés par des petites maisons ;

Je suis parfaitement d'accord avec la première phrase, beaucoup moins avec sa justification. Oui, les petits éditeurs et les auteurs français produisent de très bons bouquins; non, les prix n'ont rien à voir avec la qualité littéraire, il n'y a que des gens comme ma belle-mère — et sans doute la vôtre — pour croire à ce genre de choses, n'est-ce pas?
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Nedeleg
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MessageSujet: Re: Comment nourrir votre PÉT ?   Comment nourrir votre PÉT ? Icon_minitimeJeu 15 Sep 2011 - 10:26

Je bosse avec des libraires depuis le début. Maintenant, de vrais libraires, j'en cherche. Y en a quasiment plus.

Ce que nos commerciaux et moi-même rencontrons, en revanche, pour la grosse majorité, ce sont des gens qui refusent de travailler nos livres parce qu'il y a toujours quelque chose qui ne va pas.

- Le prix de vente ne leur convient pas
- La charte graphique ne leur convient pas
- L'illustration de couv ne leur convient pas
- Le livre lui-même ne leur convient pas
- L'auteur ne leur convient pas
- L'éditeur ne leur convient pas
- Le diffuseur ne leur convient pas

Et à chaque fois, l'excuse pour refuser nos bouquins, c'est une ou plusieurs des propositions ci-dessus.

Tu peux rajouter ceux qui nous refusent, alors qu'on les approche pour la première fois, parce que le livre a plus de trois mois et qu'ils prétendent ne prendre que les nouveautés. Le contenu du livre, rien à foutre. Sa qualité, rien à foutre. Les bonnes chroniques qu'il a eu, rien à foutre. Les prix littéraires obtenus, rien à foutre.

Et le truc chiant, évidemment, c'est que tu ne pourras jamais créer le livre parfait aux yeux de l'ensemble des libraires. La couv qui plaît aux uns déplaît aux autres et vice versa.

Ensuite, le libraire est globalement un très mauvais payeur. Quand j'étais en auto-diffusée, pleurer et relancer pendant des mois pour des factures de 8,77 euros, ça me démolissait (le moral et la santé). J'ai délégué ça au distributeur. Résultat des courses, le pauvre distributeur a 60 000 euros dehors à cause des libraires qui ne paient pas leurs factures et qu'il faut constamment relancer (somme colossale à laquelle on parvient au cumul des libraires et des éditeurs diffusés-distribué par lui).

Et les retours... Nombre de bouquins sont retournés mal emballés, bousillés, perte sèche pour l'éditeur.

Et les mises en place ! Prendre un bouquin pour le laisser dans le carton et le retourner au bout de trois mois, ou encore le sortir mais le planquer dans un coin et le retourner ensuite en disant "il ne s'est pas vendu"... Mais où sont les libraires d'antan qui s'intéressaient vraiment aux livres, qui regardaient un peu de quoi il en retournait et qui savaient dire à leurs fidèles clients : "vous qui avez aimé tel livre, vous devriez aimer tel autre" ? Ce sont des perles rares, ces libraires-là. De plus en plus rares.

Parfois, on voit de telles perles rares, mais ce sont souvent des vendeurs en rayon. Et quand ils veulent commander le bouquin, y a le chef de rayon qui débarque et qui dit "non mais j'en veux pas, éditeur pas connu, auteur pas connu, etc." et donc la commande ne se fait pas.

Rares sont les libraires qui méritent la marge qu'ils demandent. Marge qui, selon la loi Lang, implique pour eux des devoirs qu'ils n'accomplissent pas.

Et dernière chose : pour conserver des prix abordables et raisonnables, je tire au plus bas et quand je vends un livre par le réseau des libraires, je perds de l'argent. Malgré cela, certains libraires ne veulent pas de mes bouquins sous prétexte qu'ils sont trop chers. Que faire ?

Bon, après on a aussi de vrais libraires qui veulent travailler nos livres, qui s'intéressent à notre production et qui curieusement ne nous font pas tous les reproches que nous font ceux qui ne veulent pas de nous. A eux, je suis contente de laisser une marge de 35 %. Mais d'un autre côté, si je regarde mes chiffres, ce ne sont pas les libraires qui me permettent de gagner de l'argent et de continuer à faire tourner la maison d'édition, ce sont uniquement les ventes directes sur les salons et via la e-boutique. Avec les ventes en librairies, je perds de l'argent. Et quand je dis ça, ce n'est pas parce que je déplore un manque à gagner, c'est vraiment parce que le cumul des charges et des marges (libraire+diffuseur+distributeur+droits d'auteur) fait que quand je vends un livre en librairie, je ne gagne pas 0,30 centimes, mais -0,17 (par exemple). Alors tout miser sur la librairie, c'est juste suicidaire. ou alors faudrait que j'augmente drastiquement les prix de vente. Mais on ne vendrait plus rien. Donc on reste en librairie faute de mieux, même si au final ce n'est vraiment pas ça qui nous aide à nous faire connaître, et parce que les ventes directes compensent les pertes du circuit libraires. Mais si les ventes directes continuent de se casser la gueule, ben je ne vous garantis pas d'exister encore très longtemps.



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