Le plus souvent c'est l'auteur qui se fade le stock. Et il n'y a pas d'acheteurs sinon ceux qu'il dégotte lui-même. Souvent ça va être le supermarché ou le libraire local, les voisins et amis, les collègues de travail, la famille... et ensuite, les foires aux saucissons du coin et les rencontres de passage. Selon le thème du bouquin, ça marche ou pas. Dans tous les cas, c'est la galère et c'est tout sauf gratifiant.
En gros, l'auteur est dans la même situation que l'auto-édité, sauf qu'il a payé plus cher et qu'il a acquis une plus mauvaise image de marque.
Me souviens d'une jeune fille qui s'était fait arnaquer ainsi par la Pensée Universelle. Elle en était réduite à vendre son recueil de nouvelles fantastiques à la sauvette, rue des Ecoles à Paris, en abordant les passants et en implorant leur pitié (et j'avais eu pitié).